Hotu

Elle se nourrit d'algues vertes et convient de ce fait à l'entretien de piscines naturelles munies de pompes.

Le Hotu râpe les algues filamenteuses et les mousses qui poussent sur les fonds durs et se nourrit de nombreux invertébrés qui y vivent.

Les œufs des autres poissons n'échappent pas à sa gloutonnerie.

Cette espèce grégaire se rencontre dans des eaux peu profondes où le courant est rapide, souvent dans les remous au niveau des piles de ponts ou des affleurements rocheux, il aime les eaux courantes, les fonds de galets, sables et graviers.

Le Hotu est abondant dans toute la moitié Est du pays : bassin de la Seine, du Rhône, notamment sur le Doubs et la Durance, le Rhin, la Meuse et la Moselle.

Assez fréquent sur la Loire et plusieurs de ses affluents aussi, il est très rare sur la Garonne et semble absent des cours d'eau des façades Ouest et Nord-Ouest.

Le frai s'échelonne d'avril jusqu'à juin. Les bancs de Hotus peuvent compter plusieurs centaines d'individus, ayant remonté vers l'amont sur des distances importantes.

Les mâles se tiennent au milieu de la zone de reproduction et les femelles plus en aval. De temps en temps, l'une d'elle monte, vite entourée de prétendants, et pond au moins 100 000 œufs.